Biologie et écologie
Reproduction : Accouplement à partir d’août, formation des colonies en avril parfois très importantes (plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus), composées principalement de femelles, parfois multispécifiques, mise-bas en juin d’un jeune rarement deux, sevrage vers 6 semaines, dispersion de la colonie à la fin septembre.
Gîtes de reproduction : souvent en milieu bâti (combles, greniers), ponts et gîtes souterrains. Faible hygrométrie et forte température.
Hibernation : octobre à avril, essaims ou individus isolés.
Gîtes d’hibernation : gîtes souterrains (suspendus ou enfoncés dans des crevasses), combles, arbres, ponts occasionnellement. Hygrométrie élevée et 7 à 12°.
Milieux de chasse : Espèce essentiellement forestière. Bois de feuillus ou de résineux, préférentiellement boisements âgés avec sous-bois peu dense, lisières ; prairies rases, parcs et jardins, vergers de hautes tiges. Terrains de chasse situés généralement dans un rayon de 10 à 25 km autour du gîte. Régime alimentaire et technique de chasse : capture au sol (caractéristique de cette espèce) essentiellement de coléoptères carabidés et scarabéoïdes. Consomme également araignées et autres insectes. Repérage des proies surtout par écoute passive, utilisation de l’écholocation en complément mais surtout pour le repérage dans l’espace et l’évitement des obstacles. Chasse entre 30 min après le coucher du soleil et 30 minutes avant son lever.
Migration : Plutôt sédentaire mais peut parcourir des distances assez importantes entre ses gîtes hivernaux et estivaux.
Etat de la population et tendances d'évolution des effectifs sur le site
L’espèce est observée de façon quasi constante en hibernation depuis 2001 : elle est seulement restée absente des comptages durant l’hiver 2001/2002. Sur 23 passages (1 à 3 passages par hiver), l’espèce a été contactée 22 fois, soit une fréquence d’observation de 95%.
Avec des effectifs de 1 à quelques individus au début des comptages, les effectifs ont considérablement augmenté ces dernières années et atteint un maximum l’hiver dernier (2011/2012) avec 24 individus dénombrés lors du passage de février. Cet effectif est tout à fait exceptionnel pour le site car il est plus de deux fois supérieur à l’effectif maximal observé depuis 2001 (11 en 2009/2010).
L'espèce a également été contactée en période de swarming à proximité de l'entrée de la carrière principale. Le nombre de contacts reste cependant limité et ne laisse pas envisager un nombre élevé d'individus.
