Glossaire

A l'affût :

Endroit ou l'on se cache pour attendre sa proie.

 

Aire de distribution :

Territoire actuel comprenant l’ensemble des localités où se rencontre une espèce.

 

Avifaune :

Ensemble des espèces d’oiseaux d’une région donnée.

 

Benthique :

Ensemble des organismes aquatiques vivant à proximité du fond des rivières, des mers et océans.

 

Biodiversité :

Contraction de « diversité biologique », expression désignant la variété et la diversité du monde vivant. La biodiversité représente la richesse biologique, la diversité des organismes vivants, ainsi que les relations que ces derniers entretiennent avec leur milieu. Elle est subdivisée généralement en trois niveaux : diversité génétique au sein d’une même espèce, diversité des espèces au sein du vivant et diversité des écosystèmes l’échelle de la planète.

 

Biomasse :

Masse totale de matière vivante, animale et végétale, présente dans un biotope délimité un moment donné.

 

Biotope :

Ensemble des facteurs physico-chimiques caractérisant un écosystème ou une station.

 

Charte Natura 2000 :

Outil administratif contractuel permettant l’adhésion individuelle, non rémunérée, aux objectifs de gestion droits dans le Docob. Sur la base unique du volontariat, l’adhérent marque ainsi son engagement en faveur de Natura 2000. La charte a pour but de contribuer la protection des milieux naturels et des espèces animales et végétales par des mesures concrètes et le développement de bonnes pratiques. Elle permet au propriétaire une exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFNB) ainsi qu’une exonération partielle des droits de mutation titre gratuit (DMTG).

 

Climax :

État d’un écosystème ayant atteint un stade d’équilibre relativement stable (du moins à l’échelle humaine), conditionné par les seuls facteurs climatiques et édaphiques. Autrefois, le climax était considéré comme un aboutissement dans l’évolution d’un écosystème vers un état stable. Les milieux étant dorénavant considéré en évolution constante, la stabilité n’est plus envisagée que de façon relative et on parle plutôt de pseudo-climax.

 

Comité de pilotage Natura 2000 (CoPil) :

Organe de concertation mis en place par le préfet pour chaque site Natura 2000, présidé par un élu, ou à défaut par le préfet ou le commandant de la région terre. Il comprend les représentants des collectivités territoriales intéressées et de leurs groupements, les représentants des propriétaires et exploitants de biens ruraux compris dans le site, des organisations non gouvernementales et des représentants de l'État. Il participe la préparation et la validation des documents d'objectifs, ainsi qu'au suivi et l'évaluation de leur mise en oeuvre (articles L. 414-2 et R. 414-8 et suivants du code de l'Environnement).

 

Contrats Natura 2000 :

Outils contractuels permettant au possesseur des droits réels et personnels de parcelles situées en zone Natura 2000 de signer avec l’État un engagement contribuant la protection des milieux naturels et des espèces animales et végétales par des mesures et le développement de bonnes pratiques. Le contrat est une adhésion, individuelle et rémunérée, aux objectifs du Docob sur une ou des parcelles concernées par une ou plusieurs mesures de gestion proposées dans le cadre du Docob. Il permet l’application concrète des mesures de gestion retenues dans ce document.

 

Degré trophique :

Teneur en éléments nutritifs (minéraux et organiques).

 

Directive européenne :

Catégorie de textes communautaires prévue par l'article 249 (ex-article 189) du traité instituant la Communauté européenne (traité signé à Rome, le 25 mars 1957). « La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens ». Elle nécessite de la part des États concernés une transposition dans leurs textes nationaux. La transposition des directives « Oiseaux » et «  Habitats » a été effectuée à travers, notamment, les articles L. 414-1 à L. 414-7 et les articles R.414-1 à R.414-29 du CE. Elle prévoit une obligation de résultat au regard des objectifs à atteindre, tout en laissant à chaque État le choix des moyens, notamment juridiques, pour y parvenir.

 

Directive « Habitats naturels, faune, flore sauvages » :

Appellation courante de la directive 92/43/CEE du Conseil des communautés européennes du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels, ainsi que de la faune et de la flore sauvages. Ce texte est l'un des deux piliers au réseau Natura 2000. Il prévoit, notamment la désignation de zones spéciales de conservation (ZSC), ainsi que la protection d'espèces sur l'ensemble du territoire métropolitain, la mise en œuvre de la gestion du réseau Natura 2000 et de son régime d'évaluation des incidences.

 

Directive "Oiseaux sauvages" :

Appellation courante de la directive 2009/147/CE du Conseil des communautés européennes du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages. Ce texte fonde  juridiquement également le réseau Natura 2000. Il prévoit, notamment, la désignation de zones de protection spéciale (ZPS).

 

Direction départementale des territoires (DDT) :

Service déconcentré du ministère en charge de l’Agriculture et de la Pêche, placé sous l’autorité du préfet. Ses domaines d’intervention sont la gestion des crédits nationaux ou communautaires et la mise en œuvre des réglementations. Il possède aussi une fonction juridictionnelle et des compétences dans la mise en place des mesures de gestion des milieux naturels, aquatiques et des zones humides.

 

Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France (DRIEE-IF) :

Service déconcentré du ministère en charge de l’Écologie ayant pour missions : d’organiser, coordonner et gérer l’ensemble des données et des connaissances relatives à l’environnement ; de participer à la définition et à la mise en œuvre des méthodes d’études, d’aménagement, de gestion et de protection des milieux naturels et de leurs ressources ; de contribuer à la prise en compte de l’environnement urbain et de promouvoir un urbanisme et une architecture de qualité ; de veiller à la bonne application des législations relatives à l’environnement.

 

Document d'objectifs (Docob) :

Document d'orientation  définissant pour chaque site Natura 2000, un état des lieux, les orientations de gestion et de conservation, les modalités de leur mise en œuvre. Ce document de gestion est élaboré par le comité de pilotage qui choisit un opérateur en concertation avec les acteurs locaux et avec l'appui de commissions ou groupes de travail. Il est approuvé par le préfet (articles L.414-2 et R. 414-9 du code de l'Environnement).

 

Ecotone :

Zone de transition entre deux écosystèmes.

 

Espèce indicatrice :

Espèce dont la présence à l'état spontané renseigne qualitativement ou quantitativement sur certains caractères écologiques de l'environnement.

 

Espèce d'intérêt communautaire :

Espèce en danger ou vulnérable ou rare ou endémique (c'est-dire propre un territoire bien délimité ou un habitat spécifique) énumérée :

- soit l'annexe II de la directive «  Habitats, faune, flore » et pour laquelle doivent être désignées des Zones Spéciales de Conservation,

- soit aux annexes IV ou V de la directive « Habitats, faune, flore » et pour laquelle des mesures de protection doivent être mises en place sur l'ensemble du territoire.

 

Espèce ou habitat d'intérêt communautaire prioritaire :

Espèce ou habitat en danger de disparition sur le territoire européen des États membres. L'union européenne porte une responsabilité particulière quant leur conservation, compte tenu de la part de leur aire de répartition comprise en Europe (signalés par un astérisque dans les annexes I et II de la directive 92/43/CEE).

 

Espèce migratrice régulière d'oiseaux :

Espèce effectuant des déplacements entre ses zones de reproduction et ses zones d'hivernage, et pouvant justifier la désignation d'une Zone de Protection spéciale lorsque le site est régulièrement fréquenté par elles.

 

Etat de conservation d'une espèce (définition extraite de la directive « Habitats ») :

effet de l'ensemble des influences qui, agissant sur l'espèce, peuvent affecter long terme la répartition et l'importance de ses populations sur le territoire européen des États membres. L'état de conservation d'une espèce sera considéré comme « favorable » lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :

- Les données relatives à la dynamique de la population de l'espèce en question indiquent que cette espèce continue, et est susceptible de continuer à long terme, à constituer un élément viable des habitats naturels auxquels elle appartient ;

- L'aire de répartition naturelle de l'espèce ne diminue ni ne risque de diminuer dans un avenir prévisible ;

- Il existe et il continuera probablement d'exister un habitat suffisamment étendu pour que ses populations se maintiennent à long terme.

 

Etat de conservation d'un habitat naturel (définition extraite de la directive « Habitats ») :

Effet de l'ensemble des influences agissant sur un habitat naturel, ainsi que sur les espèces typiques qu'il abrite, qui peuvent affecter à long terme sa répartition naturelle, sa structure et ses fonctions, ainsi que la survie à long terme de ses espèces typiques sur le territoire européen des États membres. L'état de conservation d'un habitat naturel sera considéré comme « favorable" lorsque les trois conditions suivantes sont réunies:

- Son aire de répartition naturelle, ainsi que les superficies qu'il couvre au sein de cette aire, sont stables ou en extension,

- La structure et les fonctions spécifiques nécessaires à son maintien à long terme existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible,

- L'état de conservation des espèces qui lui sont typiques est favorable.

 

 La notion d’état de conservation rend compte de « l’état de santé » des habitats déterminé à partir de critères d’appréciation. Maintenir ou restaurer un état de conservation favorable pour les espèces et les habitats d’intérêt communautaire est l’objectif de la directive « Habitats, Faune, Flore ». L’état de conservation peut être favorable, défavorable inadéquat ou défavorable mauvais. Une espèce ou un habitat est dans un état de conservation favorable lorsqu’elle/il prospère et a de bonnes chances de continuer à prospérer à l’avenir. Cette évaluation sert à définir des objectifs et des mesures de gestion dans le cadre du Docob, afin de maintenir ou rétablir un état équivalent ou meilleur. Dans la pratique, le bon état de conservation vise un fonctionnement équilibré des milieux par rapport à leurs caractéristiques naturelles.

 

Études d'impact :

Évaluation environnementale définie par les articles L.122-1 à L.122-3 et R.122-1 à R.122-11 du code de l'Environnement.

 

Évaluation des incidences sur les sites Natura 2000 (EIN2000) :

Régime d'évaluation environnementale des plans programmes et projets de travaux, d'ouvrages et d'aménagements susceptibles d'affecter de façon notable les sites Natura 2000 (articles L. 414-4 et L.414-5 et R. 414-19 à R. 414-29 du code de l'Environnement).

 

Faune :

Ensemble des espèces animales présentes en un lieu donné et un moment donné.

 

Filtre branchial :

Structure cartilagineuse située sur les branchies qui les protègent des matières en suspension dans l'eau.

 

Flore :

Ensemble des espèces de plantes constituant une communauté végétale propre un habitat ou un écosystème donné.

 

Formulaire standard de données (FSD) :

Document accompagnant la décision de transmission d'un projet de site ou l'arrêté désignant un site, élaboré pour chaque site Natura 2000 et transmis à la Commission européenne par chaque État membre. Il présente les données identifiant les habitats naturels et les espèces qui justifient la désignation du site.

 

Groupe de travail :

Réunions thématiques de concertation liées à l’élaboration du document d’objectifs. Elles réunissent tous les acteurs locaux (élus, institutionnels, associations etc.) et permettent de définir les enjeux, objectifs et mesures de gestion à mettre en œuvre sur le site.

 

Habitat d'espèce :

Ensemble des compartiments de vie d'une espèce en un lieu donné. L'habitat d'espèce comprend les zones de reproduction, de nourrissage, d'abri, de repos, de déplacement, de migration, d'hibernation ... vitales pour une espèce lors d'un des stades ou de tout son cycle biologique, défini par des facteurs physiques et biologiques. Il peut comprendre plusieurs habitats naturels.

 

Habitat naturel d'intérêt communautaire :

Habitat naturel, terrestre ou aquatique, particulier, généralement caractérisé par sa végétation, répertorié dans un catalogue et faisant l'objet d'une nomenclature. Il est préserver au titre du réseau Natura 2000, considéré comme menacé de disparition plus ou moins long terme, avec une aire de répartition naturelle réduite. Habitat particulièrement caractéristique de certains types de milieux ou constituant un exemple remarquable de caractéristiques propres une ou plusieurs des régions biogéographiques et pour lequel doit être désignée une Zone spéciale de conservation.

 

Habitat naturel ou semi-naturel :

Cadre écologique qui réunit les conditions physiques et biologiques nécessaires l'existence d'un organisme, d'une espèce, d'une population ou d'un groupe d'espèces animale(s) ou végétale(s). Zone terrestre ou aquatique se distinguant par ses caractéristiques géographiques, physiques et biologiques (exemple : un habitat naturel correspond un type de forêt : hêtraie-sapinière, pessière ; un type de prairie etc.).

 

Impact :

Effet sur l'environnement causé par un projet d'aménagement.

 

Impacts cumulatifs :

Appréciation conjointe des impacts de plusieurs projets d'aménagement. Les impacts cumulatifs de plusieurs projets peuvent être supérieurs à la somme des impacts de ces projets considérés individuellement.

 

Incidence :

Synonyme d'impact. Dans le cadre de l'étude d'incidence on peut utiliser indifféremment ces deux termes.

 

Mesures agro-environnementales :

Mesures visant une meilleure prise en compte de l'environnement (protection des eaux, des paysages ruraux, de la faune et de la flore) dans les pratiques agricoles. Elles se traduisent par des aides ou des rémunérations accordées aux agriculteurs ayant des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement sous la forme d'un engagement contractuel volontaire entre l'État, l’Europe et des exploitants agricoles, pour une durée de 5 ans en général.

 

Mucus :

Sécrétion visqueuse et translucide produite par les organismes vivants pour se protéger.

 

Natura 2000 :

Réseau européen de sites naturels mis en place par les directives « Habitats » et « Oiseaux ». Il est composé des zones de protection spéciale (ZPS) et des zones spéciales de conservation (ZSC).

 

Oligochète :

C'est une classe qui se compose de vers annelés la plupart terrestre, très peu composés de soies.

 

Phytosociologie :

Science qui étudie les communautés végétales. Discipline botanique étudiant les relations spatiales et temporelles entre les végétaux et leur milieu de vie, les tendances naturelles que manifestent des individus d'espèces différentes cohabiter dans une communauté végétale ou au contraire s'en exclure.

 

 Profil salmonicole :

Référence donnée aux cours d'eau dont les caractéristiques morphologiques et biologiques sont celle de rivières à saumons.

 

Propositions de sites d'intérêt communautaire (pSIC) :

Sites proposés par chaque État membre la Commission européenne pour intégrer le réseau Natura 2000 en application de la directive « Habitats, Faune, Flore »".

 

Raisons impératives d’intérêt public majeur :

A l’instar de la convention de Ramsar, les directives « Oiseaux » et « Habitats » adoptent le concept de «raisons impératives d’intérêt public majeur» pour justifier la réalisation d’un projet malgré une évaluation négative. Si l’expression elle-même n’est pas définie, l’article 6 paragraphe 4 de la directive « Habitats » stipule que les raisons impératives d’intérêt public majeur ne sont examinées qu’en «l’absence de solutions alternatives». L’article ne s’applique pas aux projets qui relèvent exclusivement de l’intérêt d’entreprises ou de particuliers. Exemple de raison impérative d’intérêt public majeur : lutte contre le chômage en Allemagne, en 1990, après la réunification.

 

Région biogéographique :

Entité naturelle homogène dont la limite repose sur des critères de climat, de répartition de la végétation et des espèces animales et pouvant s'étendre sur le territoire de plusieurs États membres et qui présente des conditions écologiques relativement homogènes avec des caractéristiques communes. L'union européenne 27 membres compte neuf régions biogéographiques : alpine, atlantique, boréale, continentale, macaronésienne, méditerranéenne, pannonique, steppique et littoraux de la mer Noire.

La France est concernée par quatre de ces régions : alpine, atlantique, continentale, méditerranéenne.

 

Réseau Natura 2000 :

Réseau écologique européen de sites naturels mis en place en application des directives « Habitats » et « Oiseaux » (26 000 sites environ). Son objectif principal est de préserver la biodiversité, d'assurer le maintien des habitats naturels et des espèces d'intérêt communautaire dans un état de conservation favorable, voire leur rétablissement lorsqu'ils sont dégradés, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales, dans une logique de développement durable. Cet objectif peut requérir le maintien, voire l'encouragement, d'activités humaines adaptées. Il est composé des zones de protection spéciale (ZPS) et des zones spéciales de conservation (ZSC).

 

Sites d'importance communautaire (SIC) :

Sites sélectionnés, sur la base des propositions des États membres, par la Commission européenne pour intégrer le réseau Natura 2000 en application de la directive « Habitats, Faune, Flore » partir des propositions des États membres (pSIC) l'issue des séminaires biogéographiques et des réunions bilatérales avec la Commission européenne. La liste nominative de ces sites est arrêtée par la Commission européenne pour chaque région biogéographique, après avis conforme du comité « Habitats » (composé de représentants des États membres et présidé par un représentant de la Commission). Ces sites sont ensuite désignés en zones spéciales de conservation (ZSC) par arrêtés ministériels.

 

Station :

Étendue de terrain, de superficie variable, homogène dans ses conditions physiques et biologiques (mésoclimat, topographie, composition floristique et structure de la végétation spontanée).

 

Structure animatrice :

Structure désignée par les élus du comité de pilotage pour mettre en œuvre le Docob une fois celui-ci approuvé. Elle assure l’information, la sensibilisation, l’assistance technique à l’élaboration des projets et le montage des dossiers. Elle peut réaliser elle-même l’ensemble de ces missions ou travailler en partenariat avec d’autres organismes.

 

Structure porteuse :

Structure désignée par les élus du comité de pilotage Natura 2000 chargée de l’élaboration du Docob avec l’appui du comité de pilotage et des groupes de travail locaux. Elle peut réaliser elle-même l’intégralité de la mission ou travailler en sous-traitance. Pour la phase de suivi, d’animation du Docob, une nouvelle structure, appelée structure animatrice, est désignée, mais rien n’empêche qu’elle soit la même que celle de la phase précédente.

 

Taxon :

Unité quelconque (famille, genre, espèce, etc.) de la classification zoologique ou botanique.

 

Valeur patrimoniale :

valeur donnée à une espèce pour son intérêt écologique pour l'habitat naturel et/ou son statut de conservation (protection, rareté...).

 

Zone humide :

"Terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles" (Loi sur l'Eau,1992).

 

Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) :

Inventaire scientifique national dressé en application d’un programme international de Birdlife International visant à recenser les zones les plus favorables pour la conservation des oiseaux. C'est notamment sur la base de cet inventaire que sont délimitées les ZPS.

 

Zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF) :

Lancée en 1982, cette campagne d’inventaires a pour objectif d’identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. On en distingue deux types : les ZNIEFF de type I qui sont des secteurs (parfois de petite taille) de grand intérêt biologique ou écologique ; les ZNIEFF de type II qui sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes.

 

Zones de protection spéciale (ZPS) :

Zones constitutives du réseau Natura 2000, délimitées pour la protection des espèces d'oiseaux figurant dans l'arrêté du 16 novembre 2001 modifié et des espèces d'oiseaux migrateurs. Sites de protection et de gestion des espaces importants pour la reproduction, l'alimentation, l'hivernage ou la migration des espèces d'oiseaux sélectionnés par la France, au titre de la directive « Oiseaux », dans l'objectif de mettre en place des mesures de protection des oiseaux et de leurs habitats. La désignation des ZPS s'appuie généralement sur les zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO), fruit d'une enquête scientifique de terrain validée par les directions régionales de l'environnement. La désignation des zones de protection spéciale se fait par parution d'un arrêté ministériel au Journal Officiel, puis notification du site la commission européenne.

 

Zones spéciales de conservation (ZSC) :

Zones constitutives du réseau Natura 2000, délimitées pour la protection des habitats naturels et des espèces (hors oiseaux) figurant dans l'arrêté du 16 novembre 2001, en application de la directive « Habitats, Faune, Flore » où sont appliquées les mesures de conservation nécessaires au maintien ou au rétablissement dans un état favorable des habitats et/ou espèces pour lesquels le site est désigné.